Bientôt septuagénaire, retraité du secteur tertiaire (mais un peu plus aventurier il aurait pu faire une brillante carrière de jardinier ou de joueur de 421), coureur à pieds rattrapé… par la limite d’âge, Jan-Pol Beaumont est né « de papa breton et de maman picarde », comme… eh oui, comme Victor Hugo… heureuse coïncidence n’est-ce pas… et ce clin d’œil de la providence fera peut-être de lui un beau vieillard à barbe blanche… mais il est souhaitable que la comparaison s’arrête là, car il n’a pas la moindre disposition pour l’exil et les funérailles nationales.

D’un point de vue culturel, Jan Pol Beaumont aime le jazz des années 1940 à 75, la glace à la vanille sans modération, Gustave Flaubert et Paul Léautaud, Louis Ferdinand Céline et son cortège de trousseurs de mots, un orchestre tonitruant de tourneurs phraseurs avec comme solistes : Marcel Aymé, Antoine Blondin, Michel Audiard…

Il a produit quelques dizaines de bouquins morts nés et bon nombre de chefs-d’œuvre qui n’ont jamais vu le jour… avant de mener à terme récemment un recueil de nouvelles et un roman autobiographique, préludes à une œuvre qui piaffe d’impatience dans les tiroirs aux oubliettes d’où il s’impose désormais de les exhumer, avec une ambition littéraire mal fardée derrière une dérision imposée par le doute et la pudeur.

PUBLICATIONS :

2016 : Fonds de terroirs, recueil de nouvelles.

2017 : Un cerf-volant dans les barbelés, roman autobiographique.