Ragon Claude

Claude Ragon est né à Madrid en 1942 suite aux hasards de la guerre. Ses parents n’étaient pas Espagnols et ne parlaient pas un mot de la langue de Cervantès. Ils sont arrivés à Madrid 3 semaines avant sa naissance. Cette migration s’imposait car ils devaient impérativement s’éloigner du régime de Vichy. La famille était pointée du doigt du fait des engagements politiques du grand-père paternel pourtant décédé en 1935. Ironie de l’histoire, les Ragon se sont réfugiés en Espagne pour des raisons analogues à celles qui poussaient les Républicains espagnols à quitter leur pays.

 

Revenu en France en 1946, dans la région parisienne, berceau de ses ancêtres, il a effectué une scolarité sans histoire et a obtenu son bac en 1959. Par la suite, il a reçu une formation scientifique à Strasbourg. Il est ingénieur-chimiste et docteur ès-sciences.

 

Sa carrière professionnelle s’est déroulée dans l’industrie puis dans la formation pour adultes. Elle n’a pas été linéaire et a subi les aléas de la crise, des délocalisations et de ce qu’il faut bien dénommer le début de la désindustrialisation. Il a notamment travaillé dans l’usine Isorel de Seyssel qui lui a inspiré son second roman.

 

Marié en 1965 à Maya, une étudiante croate rencontrée à Strasbourg où elle préparait son mémoire de fin d’études pour devenir professeur de français en Croatie, il a deux fils et trois petits enfants. Savoyard d’adoption, il vit à Seyssel depuis 1974.

 

La plume est son moyen d’expression favori. Il a tâté de la poésie, des nouvelles mais c’est dans le roman policier qu’il est le plus à l’aise. Il conçoit une enquête comme une recherche scientifique. A partir d’indices souvent ténus, il faut bâtir des hypothèses, recouper les informations, approfondir, imaginer, assembler, confirmer… en restant aussi objectif que possible. En outre, au cours d’une enquête, il est nécessaire de fouiller dans des vies privées, des familles, des milieux, sonder des consciences... C’est l’autopsie des âmes, qui est la plus difficile car elle est pratiquée sur les vivants…

 

Mais, l’enquête n’est qu’un prétexte pour dépeindre des situations, des attitudes et évoquer au passage des problèmes de société. L’auteur tire toujours son inspiration de faits réels.

 

Plusieurs fois finaliste du « Prix du Quai des Orfèvres », ce qui l’a encouragé à persévérer, il en a été l’heureux lauréat pour 2011.

 

PUBLICATIONS

 

-Les industries de progrès (La documentation française 1996)

-L'assassin n'aimait pas les livres (Ateliers de presse 2006)

-Du bois pour les cercueils (fayard 2010) prix du quai des Orfèvres 2011

- En mémoire de Chimène (Take your chance 2016)

 

 


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